Jean Morel échange avec Maes à l’occasion de la sortie de son deuxième album, Les Derniers Salopards. Un projet de 14 titres au succès aussi attendu qu’impressionnant : il ne lui a fallu qu’un mois pour atteindre les 100 000 ventes et être certifié disque de platine.

Originaire de Sevran, Maes débute le rap dès l’âge de 14 ans. Il nous parle de sa ville et de la cité des Beaudottes où il a grandit. Une ville qu’il aime « avec ses défauts et ses qualités ». Alors qu’il est en prison de 2016 à 2017, il sort son premier projet Réelle Vie, suivi d’une série de freestyles intitulée #MaesEstLibérable. C’est le début de la renommée. Depuis, il a sorti trois projets salués par le public et la critique.

Le rappeur relate sa première rencontre avec le rap, quand à l’âge de sept ans sa mère lui a acheté le deuxième album de Sniper, Gravé dans la roche. Un projet qui l’a marqué, avec des titres comme « Sans Repères », sur l’absence paternelle. Il nous parle de son admiration pour la plume de Lefa - que Grünt a invité à freestyler à l’Opéra Comique - dont il reprenait les couplets pour impressionner ses potes.

Influencé tant par son quartier que par son pays d’origine, le Maroc, Maes prouve avec son nouvel album que les derniers seront les premiers.