GRÜNT ENTRETIEN : LOMEPAL

GRÜNT ENTRETIEN : LOMEPAL

Jean Morel échange avec Lomepal à l’occasion de la sortie de Flip. Un album totalement décomplexé qui lui ouvre définitivement les portes du succès.

Depuis son premier freestyle (le notre aussi !) Grünt #1, la musique de Lomepal a émergé de l’underground vers le grand public grâce à un processus artistique en perpétuel renouvellement. L’artiste expérimente et manie la rime au fil de freestyles et d’EP devenus des références du genre, depuis Le Singe fume sa cigarette (2013) aux côtés de Caballero et Hologram Lo’ jusqu’à Seigneur (2014) et Majesté (2015). Sur Flip, il trouve aujourd’hui son équilibre.

Un album qui le représente entièrement et réaffirme son identité de skateur, une passion qui a précédé celle de la musique. Ce sont justement les bandes sons des vidéos de skate, autant du rap, du rock que de l’électro, qui ont forgé sa culture musicale.

Lomepal nous parle de ses plus grandes influences cinématographiques (Myiazaki, Takeshi Kitano, Guy Ritchie, Emir Kusturica) et rapologiques (Nubi).

Flip est un savant mélange de technicité et de créativité. Lomepal évolue et s’affranchit des codes du rap pour en proposer une version plus mélodieuse. Et ça marche. On entend Flip sur les ondes hertziennes, la tournée nationale se fait à guichet fermé.